Ressources diverses



IPBES, GIEC, et Photovoltaïque

 

par Frédéric Malvaud.

https://coordo-nationale-photorevoltee.org/wp-content/uploads/2025/09/1.-TEXTE-IPBES.pdf

(…)

3. RAPPORT GIEC – IPBES

Plus remarquable est la parution d’un « Rapport d’atelier » commun entre le GIEC et l’IPBES en 2021. L’avertissement en tête de ce rapport indique que « Le coparrainage du GIEC et de l’IPBES ne signifie pas que ceux-ci certifient ou approuvent ce compte-rendu et les recommandations et conclusions qu’il contient. Les documents présentés à l’Atelier/Réunion d’Experts et le compte-rendu de ces travaux n’ont pas été soumis à l’examen du GIEC et de l’IPBES. »

En langage pour tout le monde, cela veut dire que les scientifiques sont passés outre du contrôle des Etats pour alerter sur la nécessité de prendre en compte à même niveau la crise climatique et la crise de la biodiversité.  Ne cherchez pas ce rapport en français sur les sites officiels du ministère de l’Ecologie. Il n’a été traduit en français que par des ONG…

 

 




Rapport confidentiel de Sun’Agri

 

 

L’analyse du rapport confidentiel de Sun’agri, découvert et publié par les journaux Silence et l’Empaillé nous éclaire.

Avec des panneaux qui suivent la course du soleil, les troncs font 30% de moins sous panneaux.

Il y a une augmentation de la chute des jeunes fruits.

Et même lorsque les panneaux sont pilotés pour diminuer l’ombre, les feuilles sont plus grandes, attirent plus de ravageurs, évapotranspirent plus.

En terme de tonnage de pommes produites, il y en a 28 au lieu de 40.

Pourtant dans la loi qui est si bien faîte, cette baisse de rendement est permise si tant est qu’il y ait une amélioration de la qualité.

Mais la qualité n’est pas au rendez-vous : avec 20% de sucres en moins pour les pommes ; des cerises et les pommes moins colorées ; et des maladies telle le bitter (due à une carence en calcium) ; les punaises augmentant aussi.

La suite ici

 

 




 

 

Note de la direction de l’INRAE

quant aux impacts agronomiques de l’agrivoltaïsme

 

Une synthèse des connaissances scientifiques disponibles sur la productivité des cultures et pâtures sous systèmes agrivoltaïques a été publiée en septembre 2023, avec toutes les publications disponibles en mai 2023 [3]. Elle s’appuie sur une base de données expérimentales, qui est enrichie en continu par les nouvelles publications (8 publications supplémentaires depuis mai 2023). Nous faisons le choix de n’utiliser que les données publiées dans des revues scientifiques à comité de lecture, pour des raisons déontologiques évidentes. Il faut souligner que la plupart des recherches en agrivoltaïsme sont financées par les entreprises du secteur photovoltaïque, avec des engagements de confidentialité qui freinent les publications. Nous avons eu plusieurs témoignages indiquant que lorsque les résultats ne sont pas favorables (baisses significatives de rendements sous les installations agrivoltaïques), les financeurs de ces études sont réticents à les publier. De ce fait, il est probable que notre synthèse est biaisée en faveur de bons rendements sous les systèmes agrivoltaïques. Il faut donc considérer nos estimations comme optimistes.

 




L’agrivoltaïsme
Photovoltaïque en terre agricole : énergie d’avenir
ou menace pour l’agriculture ?

Écoles des Mines de Paris

 

 




Maxime Zucca

vice-président de la commission « espèces et communautés biologiques » du Conseil national de la protection de la nature

 

AUTOSAISINE DU CNPN RELATIVE À LA POLITIQUE DE

DÉPLOIEMENT DU PHOTOVOLTAÏQUE ET SES IMPACTS SUR LA BIODIVERSITÉ


Mémoire en réponse du CNPN aux réactions de la filière photovoltaïque sur l’autosaisine du CNPN relative à la politique de déploiement du photovoltaïque et ses impacts sur la biodiversité

 

 

 

 




 

Confédération Paysanne

AGRIVOLTAÏSME : NOS POSITIONS

Des panneaux sur nos hangars, pas sur nos hectares !

NOS OBJECTIFS

Faire connaître les effets pervers du photovoltaïque (PV) sur terres agricoles, naturelles et forestières (agrivoltaïsme compris) :

Atteinte à la souveraineté alimentaire du fait de l’artificialisation directe (centrales PV) et indirecte (agrivoltaïsme) des terres : des éleveur·euses, dont le revenu moyen pour l’activité « bovins viande » dépasse à peine 10 000 € par an, se voient proposer une rente de 30 000 € par an pour l’entretien de panneaux. Dans ce contexte économique, comment garantir que l’activité d’élevage ne sera pas mise de côté, voire abandonnée ?
Déstabilisation du prix de la viande et du lait : pour les filières supposément compatibles avec « l’agrivoltaïsme », comme la filière ovine, le prix de la viande pourrait être bradé quand les revenus des éleveur·euses viennent essentiellement de l’entretien des panneaux. Nous refusons que la production alimentaire devienne un sous-produit de la production énergétique.
Atteinte à l’autonomie des paysan·nes : le PV sur des terres agricoles nécessite la présence d’un·e paysan·ne pour justifier de la dimension agricole du projet. Le·la paysan·ne sera alors contraint·e d’adapter le fonctionnement de sa ferme aux panneaux, et non l’inverse.
Atteinte aux nombreux services apportés par l’agriculture aux territoires : un parc PV sur des terres agricoles et naturelles est une installation de nature industrielle qui altère les paysages et l’attractivité touristique et pose question quant au maintien de la biodiversité.
NOS REVENDICATIONS
Interdire les centrales PV (agrivoltaïsme inclus) sur toutes les terres agricoles, naturelles et forestières.
Favoriser l’installation de panneaux photovoltaïques sur toitures existantes et espaces artificialisés (friches industrielles, parkings…).
Favoriser l’installation de panneaux sur de nouveaux bâtiments agricoles, à la condition essentielle que ces bâtiments répondent à un besoin clairement identifié pour l’activité agricole.
Nous souhaitons vivre dignement de notre métier, qui n’est pas de produire de l’énergie !

 


 

NOUS NE TOMBERONS PAS DANS LE PANNEAU DE L’AGRIVOLTAÏSME ! Positionnement quant au photovoltaïque sur les terres agricoles naturelles et forestières par la Confédération paysanne


 

VRAI / FAUX
SUR LE PHOTOVOLTAÏQUE AU SOL
ET L’AGRIVOLTAÏSME par la Confédération paysanne

 


Agrivoltaïsme : paysans, notre métier n’est pas de produire de l’énergie, Confédération Paysanne. Reporterre,

2 décembre 2022

 


Le nouveau cadre réglementaire

 

 




Instruction ministérielle de février 2025, analyse

 

Instruction ministérielle en intégralité

 

 




Qu’est-ce que les ZADER ?, analyse




Agrivoltaïsme, ne tombons pas dans le panneau. Revue Silence

 

 

 




Livre Les marchands de soleils. Face à la machine photovoltaïque. Par Clément Osé et Sylvie Bitterlin. Tana éditions.

 

 




 

 

Articles de loïc Santiago

Dossier de synthèse Emberlificotage « agrivoltaïque »

 

 

Au sujet des surfaces photovoltées

janvier 2024

 

 

 

Le photovoltaïque sur des terres agricoles et naturelles

est dû à la volonté de ne pas financer le photovoltaïque

sur les zones artificialisées et les grandes toitures.

juin 2022

 

 

 

Deux rapport sabotent l’agrivoltaïsme

Christian Dupraz, l’évangéliste du photovoltaïque agricole

 

Tout le monde déteste Sun’agri

et

Antoine Nogier et Sun’agri font main basse sur les Pyrénées-Orientales

« Quand vous êtes dessous, il y a une structure, je ne trouve pas cela moche, ensuite s’il y en avait dans tous les champs à perte de vue, c’est comme les éoliennes, je trouverais cela moche bien sûr. Je dirais « non mais cela suffit, j’en ai ras-le-bol ». Ainsi s’exprime le patron du lobby France Agrivoltaïsme, Antoine Nogier, chantre médiatique de « l’ agrivoltaïsme exigeant-harmonieux-vertueux » avec sa boite Sun’ Agri, pour qui a été écrit la loi du sénat en faveur de « l’ agrivoltaïsme » aujourd’hui intégrée à la loi d’accélération de la production des énergies renouvelables.

Sun’ Agri n’est pas n’importe qui. Depuis une décennie 25 millions ont été investit dans des programmes de recherches conjoints avec l’INRAE. Ainsi « l’histoire de l’agrivoltaïsme en France commence en 2009 par la rencontre d’Antoine Nogier, président et fondateur du groupe Sun’R et de Sun’Agri, et de Christian Dupraz, chercheur en Agroforesterie à l’INRAE »1.

Pour mieux faire passer leur projet abscons, les promoteurs de ce concept marketing n’ont cessé d’y ajouter des critères afin d’essayer de distinguer cet « agrivoltaïsme » du vulgaire photovoltaïque au sol. Leur but étant que 150 000 hectares soient recouverts. Une surface revendiquée tant par le Ministère de la Transition que par ce lobby.

Ainsi, 7 labos de l’INRAE et 14 chercheurs à temps plein ont bossé des années avec Sun’ Agri, mais aussi avec Photowatt et Itk, et ce avant que Sun’agri ne se lance sur le marché. Aujourd’hui Sun’ Agri est une succursale d’ Eiffage, et présente son « programme 3 » subventionné à 7 millions par l’ADEME et qui lui permet la construction de démonstrateurs à l’ échelle commerciale.

Raflant 75% des appels d’offre de la CRE, Nogier fanfaronne et dénonce « les cow-boys qui parcourent la pampa » des autres entreprises, mais achète pourtant des terres via sa boîte, à minima 80 hectares dans les Aspres, refuse de l’assumer et s’en défend en se présentant comme « engagé dans une initiative à but social consistant à remettre en état d’exploitation des vignes délaissées ou sans repreneur dans une exploitation modernisée et pérennisée ». Auprès de ses pairs, il se fait pourtant plus direct « nous sommes maintenant dans le business. Nous sommes développeurs et investisseurs, c’est une activité très capitalistique ».

Et alors que sa directrice prône la vertu, Sun’Agri fait un Recours Gracieux pour imposer ses 2 projets aux élu.es de Terrats qui avaient délibéré contre à l’unanimité. Nogier, boute-en-train, tente alors un calembour « la mairie ne s’oppose pas. Il y a eu des questionnements au début. Sur Terrats il y a pas de sujet, elle est plutôt pour la mairie. L’agrivoltaïsme c’est assez peu connu donc cela suscite beaucoup d’interrogation, et cela nécessite beaucoup de pédagogie ». Et bien que l’agrivoltaïsme ne fasse qu’ajouter à la dépendance à l’agroindustrie une autre dépendance aux industriels de l’énergie, Nogier se fait renard dans un poulailler : « Il y a autant de systèmes agricoles que d’agriculteurs. Tout le monde a le droit de faire des choix différents ».

Quant à son intermédiaire local, Christophe Koch, s’il fut à l’origine de la première centrale agrivoltaïque d’Europe qui a reçu les honneurs de Greenpeace, il prône l’autonomie des pratiques agronomique pour lui-même et contribue à aliéner les autres paysans et paysannes aux algorithmes de sun’agri…

  • Mais du coup, est ce que vous ne pensez pas que les panneaux ne sont pas forcément à la bonne place et qui faudrait favoriser une véritable agroforesterie, une diversification des parcelles en termes de cépages et d’arbres fruitiers ?
  • Mais bien sûr, mais bien sûr.
  • Mais pourquoi ne pas faire chez les autres ce que vous faite chez vous ?
  • Parce que chez moi je peux décider, je suis décideur.
  • Oui mais là on en revient au point de départ. Vous perdez l’AOC, donc quitte à perdre l’AOC dans ces projets de sun’agri, autant mettre des arbres et des abricotiers, non ?
  • Non mais enfin là c’est pas moi qui décide.
  • Mais vous travaillez avec ces sociétés-là.
  • (silence) non mais moi je conseille…

On pourrait lui conseiller d’arrêter de mettre en place des projets à 800 000 euros par hectare. Des centrales industrielles dont « l’algorithme qui gère à distance depuis le siège lyonnais de l’entreprise maîtrise parfaitement le comportement de la plante ». Nogier fanfaronne que « Sun’ Agri c’est un fournisseur de technologie d’intelligence artificielle. Notre métier c’est celui-là, on est une boîte de technologie ».« Le cœur du réacteur de Sun’Agri, c’est le numérique »2 jubile t’il par ailleurs. Pourtant « je prétend que nous on essaye de maintenir les terroirs tels quels. Non je ne suis pas de ceux qui penses que les systèmes connectés, la technologie sont l’ennemi de l’agriculture, au contraire ils peuvent aider l’agriculteur à dormir correctement sur ses deux oreilles, à avoir moins de stress et à faire un métier qui est extrêmement difficile. Ce sont des agriculteurs qui se sont réappropriés leur agriculture, leur métier et la technologie les aide »assène le PDG de Sun’ Agri. Il ose aussi présenter le salarié agricole qui sera sous ses panneaux comme un acteur indépendant alors que la société d’exploitation agricole est détenue par Sun’Agri.

En termes de convergence d’intérêts dans les Pyrénées-Orientales, l’écosystème « vertueux » des barons de la FNSEA et de la Coordination Rurale – dont Sun’ Agri recueille les fruits – fiche une insolation. Si le parrain de la FDSEA, Bruno Vila fort de ses millions, de ses 50 sociétés donc 5 agrivoltaïques, surclasse de loin son compagnon de route Philippe Maydat, président de la Coordination Rurale qui ne détient que 2 petites locations, ce dernier se permet une paella conviviale sous les serres de Ternergie. Ces deux syndicats sont présents à la Chambre d’agriculture, à la SAFER, à la CDPENAF, des instances décisives pour les projets de Sun’ Agri.

7 mois après le début de ce papier dont la version courte parue dans L’Empaillé a été lue par les commerciaux de Sun’Agri qui cherchent maladroitement à s’en défendre, la mairie de Fourques se déclare contre le 3eme projet de Sun’ agri et cherche à le bloquer. Face à la boîte d’Antoine Nogier qui n’avait pas prévenu des habitant.es que les chantiers et les lignes électriques allaient passer dans leurs terrains, des chaînes empêchent Sun’Agri d’accéder aux chantiers. La première réunion d’information contre la succursale d’ Eiffage se tiendra à Terrats le 28 février à 18h.

Dans les Aspres, tout le monde est en train de détester Sun’ Agri.

Lire la suite ici

https://ccaves.org/blog/wp-content/uploads/main-basse-sur-les-Pyrenees-Orientales-1.pdf

Loïc Santiago.

Merci à Dorothée Lebrun pour son reportage photo !

1https://www.sunti.fr/fr/agrivoltaisme-sunti-sassocie-a-sunagri/

2PV-magazine, Sun’Agri reçoit un soutien fort de la région Occitanie, 11/10/19

 

Contre l’agrivoltaïsme, l’autonomie paysanne

 

Dans la gadoue agrivoltée : plongée dans la rhétorique des agro-industriels du photovoltaïque

 

Bin voilà : le 31 mai 2023 la FNSEA annonce fièrement prendre la co-présidence du lobby France Agrivoltaïsme (1). C’est donc aux côtés d’Antoine Nogier fondateur de ce lobby et président de Sun’ Agri (2),  une boîte qu’il vient de vendre à Eiffage, que le syndicat agro-industriel va tenter de faire « grandir la filière ».

Et tandis que Nogier, le Max Havelaard du panneaux métalliques connectés, explique que France Agrivoltaïsme est une association « agnostique en technologie » qui promeut un « agrivoltaïsme équitable et responsable », il s’allie pourtant avec Arnaud Rousseau, le nouveau patron productiviste de la FNSEA (3). Ce dernier dirige le groupe Avril-Sofiprotéol, quatrième groupe agroalimentaire français, et souhaite « faire avancer les nouvelles techniques d’OGM [et] freiner au maximum les restrictions d’usage de pesticides » (4). Ce roi du tournesol a donc des priorités qui ne sont « ni équitable ni responsable » et sait bien bien s’orienter dans le sens du soleil, puisqu’il dirige aussi La Ferme du Ru à Etrepilly qui a pour pour objet social la production d’énergie photovoltaïque (5).

Quel bonheur cela doit être pour Nogier qui depuis 15 ans travaille avec son camarade agrivolté Christian Dupraz au sein de l’ INRAE, afin de légitimer auprès des institutions cette industrialisation de l’agriculture. Le retournement de veste de l’ADEME en 2021-2022, avec un rapport co-écrit par Dupraz, fut une étape importante dans la création des cultivateurs de kilowatts. Et pour ce faire Dupraz et Nogier chantonnent une ritournelle « agrivoltaïque » qui permet aux industriels trois diversions : se distinguer « du vulgaire photovoltaïque au sol » ; faire croire que l’électricité produite l’est à titre secondaire et que le but premier serait l’aide à l’agriculture dans un contexte de changement climatique ; et contribuer à faire en sorte que les surfaces concernées soient de moins ne moins considérées dans les discours et dans les textes légaux, comme étant de l’artificialisation.

Cette fuite en avant agro-industrielle se concrétise par le vote de la loi dite d’accélération des énergies renouvelables durant l’hiver 2022-2023, qui reprend les critères abscons de l’ADEME. C’est ainsi que le 28 février 2023, soit à peine un mois après le vote de la loi, les industriels et leurs relais institutionnels posent joyeusement devant l’objectif. L’INRAE officialise alors un Pôle national de recherche avec Sun’ Agri, le CEA, Agroparitech, EDF, Total Energie, Voltalia, Photosol, TSE, Valorem, Qair, Ombrea, Solvéo, les Chambres d’agricultures de France… 37 signataires « bras dessus bras dessous » pour électrifier les champs (6).

Pourtant, dans la soirée du 14 décembre 2022, en pleine demi-finale Maroc-France, lorsque la mélopée agrivoltée fut gaiement reprise dans l’hémicycle par le macroniste Bothorel et le socialiste Potier, les Dupond et Dupont de l’agrivoltaïsme, un coup de théâtre a bien faillit avoir lieu et contrecarrer les plans des industriels du photovoltaïque.

Que les tenants de projets « citoyens » (7) se le tiennent pour dit : cette pratique marketing (8) n’est rien d’autre qu’une industrialisation des campagnes (9).

Loïc Santiago, le 1er juin 2023

 

 

 

SABOTAGE dans la montagne de Lure

 

Agroforesterie ou agrivoltaïsme ? Entretien avec Fabien Balaguer

directeur de l’Association Française d’Agroforesterie

 

Communiqué n.10

1- L’ADEME tombe dans le panneau de l’agrivoltaïsme.

2- Un Arrêté et un Décret sur « l’agrivoltaïsme » mettent en danger le monde agricole, consultation en cours jusqu’au 25 mai.

Par le collectif de réflexion citoyenne sur le photovoltaïque du Causse Comtal, le 17 mai 2022

touroulisducaussecomtal@gmail.com

En 2019 l’ADEME écrivait que « les modèles en toiture doivent être privilégiés, pour éviter d’occuper des sols agricoles et de nuire à l’image de cette énergie renouvelable (…) L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a identifié près de 18.000 sites « propices à l’installation d’une centrale photovoltaïque » qui pourraient générer plus de 50 gigawatts, soit bien plus que l’objectif fixé par l’État »1.

Mais dans son rapport de 2022 concernant le photovoltaïque sur des terres agricoles et « l’agrivoltaïsme » l’ADEME a pris un bon coup de soleil et se met à divaguer : « ces recommandations visent à encourager et favoriser le déploiement des projets agrivoltaïques»2 .

Nous verrons ainsi que l’ADEME légitime presque tous les projets sur des terres agricoles et naturelles, même s’ils ne correspondent pas à cette nouvelle définition de l’« agrivoltaïsme ». Cette supercherie lui fait écrire que «les systèmes photovoltaïques sur des terres agricoles sont une solution potentielle ».

Nous récusons la notion d’agrivoltaïsme et tout projet photovoltaïque sur des terres agricoles et naturelles.

Nous donnons 15 critiques principales à ce rapport.

1 https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/larmee-donne-un-gros-coup-de-pouce-au-solaire-1123101

2https://ccaves.org/blog/wp-content/uploads/pv_sur_terrains_agricoles_-_resume_executif-1.pdf

 

Modèle de motion à proposer aux élu.es

contre des projets industriels agrivoltaïques

et de parcs de panneaux photovoltaïques

sur des terres agricoles et naturelles 

le 5 mai 2022

par le Collectif de réflexion citoyenne sur le photovoltaïque du Causse Comtal.

Lire ici en PDF

A mettre à jour avec les nouvelles réglementations et argumentaires plus récents